Au moment ou on nous explique qu’il n’y a plus de thon dans la méditerranée, que les cotas de pêche sont largement dépassés, certaines enseignes continuent à axer leur communication de marque sur le thon et à en attendre un maximum de profit. Choking, et maladroit.
Communication commerciale sur une espèce menacée
Une pub radio (je ne peux pas citer la marque) fait actuellement l’article de produits fabriqués avec des thons ; cela a de quoi choquer pour plusieurs raisons :
Le thon rouge de méditerranée fait partie des espèces marines menacées. Dans cette circonstance, une communication à la radio pour tirer profit de la vente de cette ‘’matière première’’ en voir de disparition me semble déplacée, maladroite et irresponsable.
Une OMG jouissant d’une très forte notoriété (Greenpeace) explique sur son site, que la marque en question doit bientôt retirer de la vente certaines espèces marines menacées pour ne vendre que du thon rouge issu de la pêche artisanale. Toutefois « la marque » indique qu’une exception est faite pour 28 senneurs : 100% des pêcheurs français (en 2009, la flotte des pêcheurs de thon comptait 28 thoniers pêcheurs de thon rouge en Méditerranée). Sauf erreur et vu la taille de l’exception, on nous prend pour des imbéciles. Pas très bon pour une entreprise qui souhaite certainement avoir la maîtrise de sa communication de marque.
Idéalement, certains produits comme le thon mériteraient de n’être plus vendus et plus consommés pour renouveler les stocks. Si l’on ne peut pas demander à une marque de supermarché de jouer le rôle d’un instituteur ou d’un cours de philosophie, il me semble que ces grandes enseignes pourraient tenter d’éveiller un minimum la conscience des consommateurs et remettre en question leur communication de marque.
La recette du thon mariné grillé visible sur internet
Pour les sceptiques, une recette à base de thon rouge figure bel et bien sur le site de la marque
Profit et souffrance animale
J’ajoute…mais c’est un autre sujet, que la pêche de ces gros poissons est choquante – les souffrances infligées à l’animal sont d’une violence inouïe.
3 commentaires
Nous autres, pêcheurs sportifs, qui n’avons aucun intérêt commercial, sommes de plus en plus sensibles à la préservation des espèces.
Et une pratique se répand de plus en plus : le nokill.
On capture le poisson, on prend éventuellement une photo, et on le relache.
Et oui, viavant au bord de la Méditerranée, je suis écoeuré des pratiques de pêcheurs professionnels, et des marques qui les commanditent.
Sur VOLUMIUM, on parle plutôt de référencement et de visibilité Internet, mais nous vous remercions pour ce commentaire !
Je suis d’accord : il faudrait boycotter ces marques. Merci pour votre article,
lian